Pourquoi s’intéresse-t-on à la période de la naissance ?
Après la naissance du bébé, intervient l’expulsion du placenta, organe essentiel aux échanges vitaux entre la maman et son bébé. A travers l’étude du placenta et du sang de cordon, la cohorte MARIANNE s’intéresse à l’exposition aux produits chimiques. D’autres prélèvements biologiques simples et totalement indolores comme des bouts d’ongles ou de quelques cheveux du nouveau-né permettent également de faire des analyses qui renseignent sur ses expositions à diverses formes de pollution durant sa vie embryonnaire.

MARIANNE en pratique lors de la naissance ?

Après l’accouchement, des prélèvements simples et totalement indolores peuvent être réalisés à la maternité : sang de cordon, placenta, méconium, petit bout d’ongle et petite mèche de cheveux.
Dans la cohorte MARIANNE, pourquoi recueille-t-on du méconium ?
Le méconium correspond aux premières selles du bébé. Il commence à se former dès la fin du 1er trimestre de grossesse et est expulsé dans les heures qui suivent la naissance. Le prélever et étudier sa composition nous permet de recueillir des informations sur la présence des contaminants chimiques qui peuvent passer de la maman au fœtus en traversant la barrière placentaire. Les prélèvements de méconium et de selles nous aideront d’autre part à comprendre comment se forme le microbiote intestinal, c’est-à-dire l’ensemble des micro-organismes abrités par le tube digestif, qui participe au fonctionnement du cerveau.